40 ans, quel bel âge ! Ce n’est pas pour rien que les Romains écrivaient ce nombre « XL » : parce que c’est l’âge où l’on voit la vie en grand format ! Alors, forcément, quand il s’agit de sortir, on est plus exigeant qu’à 20 ans, mais pas encore aussi résolu qu’à 60. Que faire quand on a franchi la barre des 40 printemps et qu’on souhaite sortir à Lyon, ville multi-générationnelle autant que multiculturelle ?
De la culture pour tous les goûts
La ville de Lyon regorge de salles de spectacle, de musées et d’événements culturels en tous genres. En soirée ou le week-end, voici quelques idées culturelles quand on veut sortir à Lyon à 40 ans ! (Pour la programmation de ces salles, vous pouvez jeter un œil au site lasortie.fr.)
L’art vivant:
• Le Théâtre des Célestins. Avec plus de 200 ans d’art dramatique au compteur, cet établissement public de toute beauté alterne productions classiques et mises en scènes contemporaines. Et si jamais vous éprouvez une once d’ennui, il vous suffit d’admirer l’architecture intérieure de ce lieu magique pour que toute ankylose du cerveau s’évanouisse.
• Le Lavoir Public. On appelle ce genre de salle un « laboratoire » parce que tout y passe : création contemporaine, activités festives, formes expérimentales, expositions variées, arts vivants… Le tout sous les boules à facettes et autour d’un bain public. Décalé, insolite, vintage – en un mot : curieux – le Lavoir est un repère multi-générationnel.
• La salle Rameau. Plus traditionnelle, cette grande salle du 1er arrondissement accueille indistinctement concerts, spectacles d’humour et pièces de théâtre.
Les événements ponctuels :
• Les Nuits de Fourvière. Chaque année, durant les mois de juin et juillet, le Théâtre antique de Fourvière dans le 5e arrondissement accueille des pièces, des concerts, des chorégraphies et même des projections de film. Une occasion unique en son genre de profiter d’un vaste éventail d’événements pluriculturels !
• Le Festival Lumière. Pour contrer les paillettes et le côté « club privé » du festival de Cannes, Lyon joue la carte de la cinéphilie partagée. Durant 7 jours, au mois d’octobre, les projections et les personnalités du grand cinéma se croisent. Les profanes y découvrent des perles ; les connaisseurs y revoient des films cultes à la pelle.
L’art et la manière :
• Musée des beaux-arts. Embrasser une période qui va de l’Égypte antique à l’art moderne, tout ça dans un même lieu, qui dit mieux ? (A part le Louvre, d’accord.) L’occasion de passer toute une journée à remonter le temps, pourquoi pas en famille. Les berges du Rhône et de la Saône sont à égales distances, pour aller boire un petit drink de réconfort après tout ça.
• Musée des Confluences. Établissement pour le moins ambitieux, qui a mis près de dix ans à sortir de terre, ce musée est une curiosité autant par son architecture extérieure (hypnotique) que par sa proposition culturelle, focalisée sur les évolutions du vivant. Conseil : lisez bien la brochure, puis allez-y en couple et impressionnez votre bien-aimé(e) avec un cours sur les collections. En bonus, vous pouvez poursuivre la visite en explorant les bars branchés du quartier des Confluences.
Où faire la fête à Lyon ?
Coco Chanel avait cette jolie formule : « Personne n’est jeune après 40 ans, mais on peut être irrésistible à tout âge ». Et si vous testiez cette affirmation en vous préparant pour les folles nuits lyonnaises ?
Pour boire un verre :
• Les Quais de la Soif. Incontournables débits de boissons festifs des berges du Rhône, les péniches proposent une variation de musiques électro et rock, de cocktails branchés et d’atmosphère à la coule. Il paraît que c’est le rendez-vous de la jeunesse lyonnaise. Mais vous êtes encore jeune, n’est-ce pas ?
• Les Pentes de la Croix-Rousse. Plus calmes (certains diraient « plus arty ») que les Quais de la Soif, les Pentes ont baissé le volume de la nuitée lorsque les riverains ont commencé à s’agacer. Qu’importe : c’est aujourd’hui un quartier idéal quand on veut sortir à Lyon à 40 ans et qu’on préfère rentrer à la maison avec tous ses tympans.
• La Confluence. Le confluent de la Saône et du Rhône – qui donne son nom à ce quartier – est également un carrefour des générations. L’architecture, à la fois industrielle et moderne, est une invitation à mélanger les âges comme on touille son cocktail. Un endroit mieux que branché : « branchouille » !
• Les Terreaux. Le quartier historique des établissements gay-friendly s’est développé pour devenir l’une des zones les plus dynamiques de la ville à la tombée de la nuit. Tout le monde y est bienvenu, gays et moins gays !
Pour danser :
• Le Terminal Club. Si la musique électro est une religion (et ça y ressemble, parfois), le Terminal est son temple.
• La Grange au Bouc. Sauf exceptions (Le First, plutôt jeunesse bien jeune et bien branchée), tous les clubs et discothèques de Lyon sont ouverts aux quarantenaires. Mais si vous préférez passer la soirée (ou la nuit) en compagnie de gens plus proches de votre génération, et ne pas vous retrouver entouré de lycéens blafards, cet établissement des quais de Saône accueille plutôt un public allant de 25 à 50 ans. Pile dans vos cordes, donc.
• L’Alibi. Plutôt branché 30-40 ans, ce club du quai Romain Rolland abuse de son côté sélect. Mais quand la musique est bonne (comme dirait l’autre), on ne se plaint pas et on profite un max.
La preuve que sortir à Lyon à 40 ans, c’est une perspective qui ouvre plein d’opportunités !
