L’importance de l’encens
Que vous vous baladiez en Thaïlande, Inde, Vietnam ou encore bien d’autres pays d’Asie du Sud, vous verrez sans nul doute une bonne centaine de temples ou pagodes sous les senteurs de l’encens. Si le rituel religieux n’a rien de formel, la plupart des fidèles exercent de la même manière leurs prières. Vous verrez peut être les fidèles boire le thé, déposer des offrandes mais vous verrez pour sur ceux-ci brûler un ou plusieurs bâtonnets d’encens. Que l’on soit croyant ou simple touriste, l’encens peut s’acheter dans la ville ou à l’entrée des temples mais vous n’en brûlerez jamais deux, quatre ou six battons d’encens car le chiffre doit toujours être impair. Une fois celui ci allumé, c’est le moment du recueillement devant l’autel, d’inclinaison à mainte reprise pour enfin placer les bâtons à un endroit symbolique. Ainsi la fumée permettrait de rester en contact avec les ancêtres, prier pour les dieux, en outre, elle symbolise la communication avec l’au delà.
Les tribus des montagnes en Thaïlande
Appelés montagnards, ou tribus ethniques des montagnes, cette petite population représente moins de 2% de la population du pays. Regroupés en moins d’une dizaine de groupes ethniques, ces tribus viennent pour la plupart du Tibet, de Birmanie, du Laos, ou encore de Chine. Tous ou presque vivent dans le Nord de la Thaïlande, appelé le Triangle d’or entre Chiang Maï, Chiang Raï et Mae Hong Son. Ces ethnies montagnardes racontent leurs coutumes, croyances, traditions vestimentaires, dialectes à travers leur artisanat. Les femmes s’identifient selon ce qu’elles portent, entre étoffes et bijoux en argent, leurs parures reflètent leur ethnie mais aussi souvent leur âge, statut social ou encore ville natale. L’intégration à la société Thaïlandaise a conduit bon nombre de tribus à abandonner certaines de leurs coutumes. Cependant pour les touristes en quête de folklore, il est encore possible malgré tout cet aspect commercial de rencontrer ces ethnies. Même si aujourd’hui, les objets authentiques sont rares et chers, la commercialisation de cet artisanat a permis à bon nombre d’entre eux d’avoir accès à l’éducation et aux soins médicaux.
Les saveurs de l’Inde
Les épices étant la base de la cuisine indienne, elles sont employées, non pas que pour la saveur mais permettraient aussi de stimuler l’appétit et la digestion. Saviez vous qu’autrefois la préparation d’un plat et de ses ingrédients variaient en fonction de l’âge, de la personnalité de l’ hôte et des saisons…Un repas devait aussi contenir 6 Rasa ( saveurs ) – sucré, salé, amer, astringent, aigre et piquant – le tout censé posséder des bienfaits physiques avec des proportions bien déterminées. On trouve aussi le lait et ses dérivés comme ingrédients de base. Selon certaines coutumes, un repas est considéré comme « pur » que s’il est cuit avec du Ghi ( beurre clarifié ). Les lentilles écrasées appelées Dal sont aussi très répandues dans toutes les régions de l’Inde ou encore au Népal et se déclinent sous de multiples facettes : soupe, purée, galette ou encore spécialité sucrée…
Un article invité rédigé par Pauline du carnet de voyage World Else