Vosges est l’un des milieux naturels rares en Europe. Cette région de l’est de la France, dominée par un massif dissymétrique offre des atouts qui charmeront les touristes. Afin de bien apprécier son voyage dans la région vosgienne, il ne faut pas oublier de parcourir les montagnes et d’aller à la découverte de l’arnica, une plante emblématique des Vosges qui fait partie de l’identité montagnarde.
Mais avant tout, il est bien de savoir ce que c’est que l’arnica
L’arnica français ou l’arnica montana de son vrai nom pousse presque exclusivement dans les montagnes des Vosges plus précisément sur le massif du Markstein, à l’état sauvage. Ce massif fournit la plus grande densité de l’arnica à raison de 90 % de la récolte sauvage en France.
L’arnica français ou l’arnica montana de son vrai nom pousse presque exclusivement dans les montagnes des Vosges plus précisément sur le massif du Markstein, à l’état sauvage. Ce massif fournit la plus grande densité de l’arnica à raison de 90 % de la récolte sauvage en France.
L’arnica fait partie des plantes vivaces appartenant à la famille des tournesols. Sa plante peut avoir une hauteur de 30 à 60 cm et donne des fleurs jaune orangé, identiques à des pâquerettes. Ces fleurs ont une vertu médicinale pouvant être utilisées sous leur forme brute ou sous forme des extraits provenant des capitules frais et séchés permettant de soigner de nombreux problèmes de santé.
Les bienfaits de l’arnica montana sur la santé
Premièrement, cette plante apaise l’inflammation grâce à l’action des éléments anti-inflammatoires organiques qui la compose. Il faut appliquer de l’extrait ou du gel d’Arnica directement sur la zone endolorie.
Deuxièmement, la plante diminue l’arthrite, en appliquant du gel ou de pâte sur la partie concernée.
Puis, elle se dote d’une capacité analgésique pouvant atténuer la douleur topique sur tout le corps.
Ensuite, sa qualité anti-inflammatoire associée à son caractère antioxydant permet à l’arnica de traiter les personnes qui souffrent d’éruptions cutanées suivies de démangeaisons et d’inflammation.
Enfin, la plante permet d’avoir des cheveux sains en ajoutant les extraits d’arnica dans les shampoings ou les savons. Cela permet de renforcer les follicules pileux et prévenir la chute des cheveux.
L’arnica, sujet de protection stricte pour sa préservation
L’arnica est une plante rebelle qui n’a pas besoin d’être cultivée. Fin juin et début juillet, correspondant au début de l’été, sont la période de récolte de l’arnica. Le jour de la cueillette, les cueilleurs commencent avant l’aube, à 3 ou 4 heures du matin pour récolter ce trésor. Pourtant, elle se fait rare depuis les années 2000 entraînant les cueilleurs à tirer la sonnette d’alarme. Désormais, cette plante vertueuse est protégée comme un véritable trésor.
Une convention a été signée en 2007 par des agriculteurs vosgiens, des cueilleurs, des laboratoires et des gérants de stations de ski visant à réglementer les pratiques agricoles et la cueillette d’arnica.
La convention stipule que la cueillette de l’arnica doit se faire en pleine floraison et à la main, il faut une distance de 5 mètres entre les pieds pour les butineuses et les plantes doivent être laissées avec des fleurs fanées pour le semis. Des quotas sont imposés sur la convention, à raison de 55 cueilleurs autorisés par saison et 11 tonnes de récoltes au maximum. Ces règles sont conçues pour préserver la ressource sur les dix dernières années.